Éliane Viennot a été militante au Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception (MLAC) puis dans divers groupes de femmes, elle a passé l’agrégation de Lettres et enseigné dans le secondaire durant huit ans, puis dans le supérieur. Ayant consacré sa thèse à Marguerite de Valois (la «reine Margot»), soutenue en 1991, elle s’est spécialisée dans les écrits des femmes politiques de la Renaissance. Plus largement, elle s’intéresse aux relations entre les femmes et le pouvoir, au traitement (historique, littéraire, politique…) de ces relations, et à leur transmission (ou non) dans la mémoire collective.